BRW My love...
Re: BRW My love...
quel est ton médecin ?nico a écrit :Cela fait trois semaines que je la connais. Une histoire banale, un site sur Internet, un pseudo accrocheur "BRW-FT MS" quelques photos et et j'ai flashé: petite, rousse, les oreilles délicates, très BCBG, tout à fait mon style. Bien sur elle en avait eu un autre avant moi et moi aussi mais cela n'avait pas d'importance et j'ai tout fait pour la faire venir de son Texas natal.
Aujourd'hui enfin, après trois semaines d'un fabuleux périple j'ai été prévenu à mon bureau qu'elle était arrivée.
Je rentre précipitamment et ouvre la porte de mon domicile. Elle m'attend docilement sur la table du salon...
Je m'approche sans un mot, puis un à un, je déverrouille les trois fermoirs dorés qui la retiennent captive...
Je soulève lentement le couvercle de cuir noir, les yeux fermés... Des effluves d'essences précieuses m'assaillent, laissant deviner la noble composition de la belle. Je me décide enfin à la regarder directement.
Alors, je l'aperçois, silencieuse encore, effrontément offerte dans son écrin de mousse verte. Le souffle coupé mes je dévore avec envie les couleurs de sa robe de soleil qui laisse deviner sous un fin vernis les veines délicates de sa chair boisée.
Instinctivement mes doigts parcourent déjà la courbure délicate de son corps ce qui précipite en moi des images de jeux sauvages.
Avec une infinie tendresse ma main gauche se saisit de son échine longiligne dont mes phalanges épousent la courbure parfaite. En la soulevant je découvre avec bonheur l'incroyable charme des formes bombées de cette rousse callipyge. De fines marbrures ornent symétriquement chacune des deux faces de son dos jusqu'au bas de son corps...
Ma main droite effleure alors les cordes les plus sensibles de son anatomie provoquant un miaulement grave dont je connais la signification: elle veut qu'on l'attache...
Je me saisis alors de la lanière de cuir que j'avais préparée à cet effet et ligote solidement l'impudente par son appendice le plus courbe. Puis je noue l'autre extrémité du lien à son petit bouton noir et la soulève sans effort.
De ma main droite je la caresse méthodiquement là ou je sais que sa voix réagira à chacun de mes gestes tandis que de l'autre main je fais jouer ses petites mécaniques jusqu'à ce que, surement, nous atteignons l'accord parfait. Je cherche alors au fond de ma poche le petit accessoire plastique dur dont je sais qu'elle va raffoler: "Golden Gate" disent les lettre sur le petit objet malicieux... La porte d'or donc...
A cet instant je marque une pause pour mieux savourer ce moment de plénitude sereine qui précède toujours les moments les plus fous.
Les doigts de ma main gauche commencent alors à appliquer des pressions fermes et fréquentes sur son long cou tandis que je commence un aller retour impitoyable sur un rythme d'abord modéré: "La marteau de neuf livres". Sa voix retentit déjà pleinement et se réverbère mille fois contre les murs du salon. Encore quelques instants à ce jeu là et les voisins vont sonner; il faut en finir, nous le savons tous les deux et je crois l'entendre implorer langoureusement quelque chose : "RawHide"... Je la saisis donc plus vigoureusement pour un rodéo plus endiablé et multiplie la cadence par deux, descendant toujours plus bas. Ses cris se font plus aigus et profonds. Les minutes passent comme des heures baignées dans la clameur obscène des plaintes stridentes de la belle, nous sommes seuls et rien n'existe plus autour de nous. Comme je sais ne plus pouvoir résister éternellement je décide de mettre un terme à nos ébats en lui assénant vigoureusement trois derniers coups ce qui lui arrache autant de hurlements mélodieux.
Le silence est revenu dans la pièce et rien ne laisse plus soupçonner la scène qui vient de se dérouler sinon les marques de la lanière de cuir sur mon épaule nue et les senteurs métalliques à l'extrémité de mes doigts.
La vie ordinaire peut reprendre son cours...
Rémi